A la sortie de la Première Guerre mondiale, les débouchés professionnels des aveugles de guerre et des aveugles civils sont très limités : Beaucoup d’aveugles de guerre bénéficient d’une formation aux métiers de l’artisanat (en vannerie, en brosserie, dans le cannage de chaise, en cordonnerie, ou au tournage de bois). Les aveugles civils adolescents bénéficient des mêmes formations aux métiers de l’artisanat dans les écoles spécialisées pour aveugles. Les femmes aveugles sont cantonnées dans un nombre de métiers encore plus limité : le tricot, le filet, la fabrication des couronnes de perles, ainsi que la brosserie.
Les aveugles et l’emploi au cours de l’entre-deux-guerres
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